Le centre d'accueil à Banfora

 

Le fonctionnement du centre d’accueil

Personnel du centre

La gestion administrative et opérationnelle du centre est placée sous la responsabilité de la directrice, qui réfère directement au comité de coordination de l’association en Suisse. Afin d’être soutenu dans ces tâches et pour gérer la vie quotidienne des enfants, elle collabore avec :

- deux nourrices
- deux cuisinières
- un gardien/éducateur
- un gardien

Caractéristiques techniques

La maison d’accueil Africatilé se situe à proximité du centre ville de Banfora. On y trouve trois bâtiments qui sont équipés en eau courante et en électricité. Une connexion Internet a été installée afin que le centre puisse communiquer de manière régulière avec le comité de coordination en suisse.

Quelques travaux ont été entrepris en janvier 2005. Les ouvrages les plus importants ont consistés en la création d’une deuxième fosse sceptique, la reconstruction des douches et latrines extérieurs et la pose de moustiquaires aux fenêtres de toutes les pièces habitées. Les travaux ont été effectués par des entreprises ou artisans locaux, sous la supervision de nos partenaires locaux.

Dans le bâtiment principal, qui dispose d’une terrasse couverte, on trouve une grande salle commune, les bureaux de la directrice et du personnel, ainsi qu’un local de rangement. Dans le second bâtiment, il y a les deux dortoirs pour les enfants, ainsi qu’un grand local qui donne sur la rue, et qui sert à un petit commerce de jus de Bissap et de galettes de sésame confectionnés au sein du centre. Le troisième bâtiment sert essentiellement de dépôt pour les denrées alimentaires et le gros matériel.

Comme on peut le voir sur les photos, ces bâtiments se regroupent autour d’une grande cour ombragée, qui est sécurisée par un muret.

Le fonctionnement

La vie quotidienne

Parcours de vie des enfants

 

 

 

Les employés du Centre

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La Directrice

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La vie quotidienne des habitants du centre

Le centre d’accueil a ouvert ses portes le 16 août 2005 à Banfora.  Cet événement a été célébré traditionnellement en présence des autorités locales et d’un groupe local de percussion et balafon. Toutes les personnalités présentes ont fait part de leur reconnaissance pour cette initiative qui répond à un réel besoin au niveau de la province de la Comoé.

Dans le centre, chacun des employés a ses responsabilités et travaille dans un esprit familial, d’entraide et de solidarité. Tous participent aux activités récréatives et à l’observation du bon développement des enfants.

La directrice, Mme Félicité Medah se démène toute la journée pour trouver de l’aide et des sponsors sur place, tout en assurant une gestion transparente et rigoureuse du centre et sans réduire pour autant sa présence maternelle auprès des bambins.

Le personnel a débuté un petit commerce dans le magasin du centre de jus de Bissap, gingembre, gâteau et barre au sésame afin de commencer à s’autofinancer et assumer les frais de nourriture, eau, électricité, etc. Cette nouvelle activité permettra aux grands de se familiariser avec la vente et la fabrication de ces denrées. Ils ont instauré ce projet dans le but de changer l’image que la population se fait d’un projet soutenu par une association suisse. Leur volonté est de montrer aux gens qu’ils s’activent pour trouver des fonds.

Du côté du suivi scolaire, les petits vont à la garderie tous les matins et les grands au CP1. Les enfants ont fait d’énormes progrès à l’école et les petits connaissent déjà les leçons des grands. Ces derniers sont actuellement tous parmi les premiers de leur classe!
Quant aux employés ils aimeraient aussi être formés sur le développement psychologique de l’enfant afin de mieux faire face à certaines situations de vie et certains comportements des enfants. Il est vrai que tous les jeunes dont ils ont la responsabilité ont vécus de lourd  traumatismes et sont encore très marqués par leur passé. Cette formation leur sera donnée par Mr. Bamogo, infirmier d’État spécialisé en psychiatrie.

Le fonctionnement

La vie quotidienne

Parcours de vie des enfants

 

 

 

Repas

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Repas de fête

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Parcours de vie des enfants accueillis par Africatilé

Nous présentons ci-dessous quelques exemples de la situation sociale des enfants avant leur prise en charge par Africatilé.

Alidou*
Né le 27 juillet 2002 à Niangoloko, son père est décédé en 2004 et sa mère le 15 août 2005. Rejeté par sa famille paternelle, il a vécu alors avec son oncle maternel. L’oncle est cultivateur et polygame de trois femmes. Il a à sa charge huit enfants, plus les cinq autres de la sœur défunte dont Alidou est le benjamin. Il «cherche secours» et il est «prêt à nous donner Alidou pour que nous en fassions un homme de demain».

En arrivant au centre, Alidou souffrait de malnutrition, il était faible et apathique. Pendant les trois premiers mois, il a présenté divers problèmes de santé. Grâce à la prise en charge dont il a bénéficié depuis son arrivée au centre, il a été remis sur pied et va actuellement à la garderie.

Aminata*
Née en 2000, sa mère et son père sont décédés a six mois d’intervalle. Elle a vécu ensuite avec sa tante, dans une famille polygame de quatre femmes avec plus de vingt enfants. De conditions très précaires, sa tante nous «la donne pour être bien éduqués et placée dans une autre famille, pour qu’elle puisse être un enfant aux mêmes droits qu’un enfant».

Sanata*
Née en 1999, sa mère est décédée sous le coup de l’accouchement. Elle a vécu sa grande sœur. Puis trois ans après, son père également est décédé. Sa grande sœur ne pouvant subvenir à ses besoins, elle alla la confier à une vendeuse d’atiéké au bord du cinéma, où la fillette passait presque toute la journée et toute la nuit à cette vente. Non scolarisés, sans acte de naissance, elle a été découverte par les partenaires d’Africatilé qui a décidé de la prendre en charge.

*Noms d’emprunts

Le fonctionnement

La vie quotidienne

Parcours de vie des enfants

 

 

 

 

 

Enfants du centre sept. 06
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Répétition des leçons avec l'éducateur

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